|
|
|
Demain dès l'aube,
je m'enfuirai |
|
Une pièce de Sylvie Blanchon |
Mise en scène : Aude Charollais |
Jeu : Meissoune Majri et Arnaud Guitton |
|
|
|
|
|
|
Création : 2023 |
|
Avec le soutien des MJC de |
Sainte-Foy-lès-Lyon, Rive-de-Gier et Saint-Priest, |
et de la Maison Gaston Baty de Pélussin. |
|
|
Sanguine de l'affiche : Patrick Blanchon |
Musique : Pierce Murphy |
|
Nappes sonores : Aude Charollais |
Merci à la Brocante du Petit Chalet (Puces du Canal, Lyon) |
|
|
|
|
|
|
Présentation |
|
J'entends les voix de toutes ces femmes, et parfois ces hommes, qui ont pu parler de ces violences. |
|
Elle voulait rentrer chez elle retrouver ses parents, il voulait fuir sa famille pour changer de vie. Ainsi commence l’histoire d’Alice et d’Yvan. |
|
Attirés l’un vers l’autre, ils s’aiment et ont besoin l’un de l’autre pour se libérer de leur passé et écrire une nouvelle histoire d’amour. Mais une succession d’évènements vient fragiliser leur couple et remettre en question leurs relations. |
|
Malgré leur désir de « réparer » et de « construire » ensemble, ils entrent dans un cercle infernal de scènes de ménage, de conflits et de violence. |
|
Quand les « démons du passé » ressurgissent, il est difficile d’y échapper. Ainsi peut-on comprendre l’attachement et l’emprise qui les détruisent. |
|
Comment s’en sortir ? |
|
Cette pièce donne vie à ce qu'on peut lire, entendre sur le sujet. On y retrouve la terrible logique des violences conjugales et le terrible constat de la complexité des relations humaines. |
|
|
|
|
|
|
Retours de spectatrices |
|
"La mise en scène et le jeu des acteurs sont assez exceptionnels.
Le choix de ne pas montrer la violence nous permet de ne pas être dans la sidération mais d'écouter. La suggestion, les symboles subliment le texte.
Les acteurs sont dans le vrai. Ils donnent l'impression de ne pas jouer mais d'être là dans les personnages qu'ils incarnent. Le jeu de visage du comédien est remarquable. Quel talent chez cet homme.
L'action est centrée sur cette relation qui va peu à peu se transformer. Vous montrez comment cette relation se noue autour des traumatismes de chacun qui les met dans une situation d'abandon et comment la rencontre peut être piégée dès le départ.
Vous montrez la souffrance de chacun, ce qui nous permet de comprendre chaque personnage sans pour autant excuser la violence. Le fait que l'homme devienne alcoolique, pour moi c'est un stéréotype qui peut induire des idées fausses et restrictives.
En tout cas chapeau à vous tous, cette pièce doit continuer à tourner."
Isabelle, mars 2024 |
|
"Difficile dans la jungle des propositions actuelles de trouver le bon angle de vue et surtout la justesse et l'authenticité. L'écriture sous forme de récit, surprenante au départ pour les habitués du dialogue théâtral (dont je fais partie), accentue le contexte de non-communication des deux personnages. La violence et le mécanisme d'emprise sont mis en scène de façon poétique grâce à l'éclairage, la symbolique, le jeu sobre et jamais vulgaire des comédiens. Pourtant cette transposition artistique n'épargne absolument pas le spectateur sur l'horreur de ce qui se passe sous ses yeux. Les mécanismes de ce qui va se jouer sont décortiqués un à un devant les yeux du public qui, comme les protagonistes, assistent impuissants à ce qui paraît inéluctable !
Aucun jugement n'est apporté, uniquement une présentation des faits par chacun des deux personnages.
Le théâtre a la faculté de réveiller les consciences et de participer à l'éducation, merci à toute l'équipe pour ce beau spectacle."
Brigitte, mars 2024 |
|
"Je suis restée sans voix tellement c’était troublant. Comme Alice, je suis professeur des écoles et j’ai vécu plus de 20 ans sous l’emprise d’un homme doté d’une personnalité hautement narcissique. J’ai décidé de partir à la veille du Covid et j’ai donc dû patienter. Je me suis enfuis il y a 2 ans.
Félicitations pour le texte plein de finesse, la mise en scène si symbolique, le jeu des acteurs exceptionnel.
Les mécanismes de l’emprise sont si bien évoqués ainsi que l’enfermement progressif et l’incapacité d’agir face à une telle situation.
J’espère que beaucoup de jeunes lycéens pourront la voir.
Quel beau travail ! Bravo !"
Aude, mars 2024 |
|
"Cette pièce reflète tout à fait la violence envers les femmes et mériterait d'être jouée dans de nombreuses villes. Bravo pour le texte la mise en scène et les acteurs. Tout était parfait."
Christian, novembre 2023 |
|
|
|
|
|